mardi 15 novembre 2011

Bad as me, Tom Waits


Rha lovely...

et aussi beau que:
Little trip to heaven on the wings of your love sur l'album The Early Years Volume 1 à réécouter absolument. Je vous promets un très beau moment.


mercredi 2 novembre 2011

Calvi, est-ce fini.. et dire que c'était mon presque dernier amour...

J'ai regardé avec effarement et une vive attention l'interview télévisée de Sarkipend. Et j'ai regardé avec le même effarement et la même attention la dernière édition de Mots Croisés. Qu'est-ce qu'il est arrivé à Yves Calvi? Et surtout, comment cela a-t-il pu arriver si vite?
Tous les jours à 17h30 et des poussières j'allume ma télévision et je me connecte à France5. J'apprécie à chaque fois sa liberté de ton, sa manière agile et vigoureuse d'animer ou de modérer le débat. Je jubile de le voir poser des questions qui me brûlent les lèvres et attisent mon coeur. Chaque fois j'éteins mon téléviseur à la fin de l'émission en me disant que certes, je vais regarder, si j'y arrive les nouvelles, mais qu'avec les éléments fournis pendant cette petite heure, je vais aller plus loin dans mes réflexions et parfois voir d'un jour nouveau telle ou telle actualité.
Bien que j'ai conscience d'un certain nombre d'éléments qui devraient m'amener à modérer ma déception, il n'en est pas moins que. Certes, les intervenants de C à dire sont souvent les mêmes. Certes, dans la majorité des cas, ils représentent les courants forts s'opposant autour d'une problématique mondiale. Certes aussi, je ne suis que ce que je suis, c'est à dire un individu socialement au chômage qui en raison des contraintes organisationnelles fortes de son existence ne fournit que le minimum d'effort citoyen lui permettant de savoir de quoi on parle à défaut de comprendre ce dont on parle. Bien sûr, je ne détiens que des bribes, celles qui sont majoritairement médiatisées, du débat citoyen et ce n'est que du haut de ces trois pommes là que je m'exprime. Bien sûr je sais aussi, et ai intégré, bien que je sois un pur produit de la marge intellectuelle et sociale de ma région économique et politique d'adoption, qu'il y a des enjeux de carrière, d'évolution personnelle et professionnelle qui sont propres à tout être humain animé d'un minimum d'ambition et je conçois donc fort bien que dans le cadre d'une carrière de journaliste politique et en tant que représentant de fortes dynamiques d'audimat, il soit d'excellent ton que d'être prié, en tant que quasi-représentant de l'opposition au sein des médias français, d'interviewer le chef de l'état. Je percute aussi très bien que l'animation d'une émission à fort audimat telle que Mots Croisés requière de son intervenant principal qu'il soit capable de représenter un consensus citoyen au minimum, partisan au mieux (s'il représente en effet, ne serait-ce que symboliquement l'opposition, CAD de nos jours en France, tristement, la possibilité simple d'un dialogue), il n'en reste pas moins que je tombe de haut.
Je me pose des questions simples. Pourquoi Pernod avait-il l'air de ce qu'il est alors que Calvi avait l'air tout autre? Pourquoi a-t-il accepté, ou même a-t-il voulu, servir de faire-valoir à cette mascarade? Pourquoi alors que grâce à la tivou justement nous avons pu bénéficier de nombreuses émissions décortiquant rétrospectivement la bienveillance des médias commerciaux sur les interventions télévisées de tous les présidents de la république française depuis que la télévision existe Yves Calvi a-t-il voulu "jouer le jeu"?
Je ne me pose pas la question comme une problématique politique, ou même philosophique, mais simplement humaine. A quoi sert-il de porter, autant que médiatiquement possible, l'étendard de la liberté de ton, pour aller ensuite se coller une cravate (en plus de la veste de costard de Mots Croisés), pour aller servir de maigre micro à la médiocrité de la méritocratie française? A quoi a servi Yves Calvi et tout ce qu'il représente de la volonté des bourgeois dont je fais partie de participer à la défense du progrès citoyen et social dans cette interview? Je vous en supplie, répondez-moi...
Plus triste encore pour moi et mes espoirs de maïeutique citoyenne et sociale, je sais, je me répète, le choix des intervenantes musulmanes et arabes pour l'édition de Mots Croisés consacrée aux élections tatounasiennes et aux déclarations donnant à croire au rétablissement de la Charia en Libye. Le tatounasien en moi ne pouvait y voir qu'une volonté de rabaissement des enjeux dans ces pays. Pire, que la volonté de donner à penser qu'on pense mal dans ces contrées, même lorsqu'on pense les libertés individuelles, la liberté d'expression parmi toutes et les droits de l'homme, a fait partie des critères prioritaires lorsqu'il a s'agit du choix des intervenants.
J'en ai été réduite à trouver Védrine et Longuet pertinents. Pourquoi choisir, une réalisatrice aux cheveux bleus et au look régressivement féministe et une vieille dame nostalgique des temps immémoriaux où la Tatounasie était sous tutelle, c'est à dire jusqu'au mois de janvier cette année? La FIDH en Tatounasie a fait à plus d'une occasion le jeu de Zizi lorsqu'il exportait son image de défenseur des droits de l'homme. Certes, elle l'a combattu, mais dans ses terres et selon des règles qui contredisent violemment l'idée qu'on peut se faire d'un débat utile. Et la diffusion d'ouvrages allant à l'encontre de la Charia et de l'identité musulmane au sens plus conciliant a même du temps de Zizi fait problème, alors pourquoi amener tout cela au coeur du débat concernant le soucis que se font les démocrates français sur la montée avérée des représentations identitaires musulmanes aux portes de la Méditerranée?
Pourquoi ne donner la parole qu'à un représentant officiel de la nouvelle tendance, Marzoumonkiki, à des ruines de l'ancien système et à une beur pour représenter la laïcité en Tatounasie? Pourquoi ne pas inviter à ce débat ceux qui les ont faites ces révolutions? Les jeunes opposants, ceux qui ont permis à Lord Ghagha de continuer à diffuser sa parole malgré son exil, malgré les tortures, les coups de massue, les différents emprisonnements et même les violences issues de son propre camp de continuer à vivre au point qu'ils représentent une planche de salut dans le coeur et le porte-monnaie des tatounasiens, ces jeunes musulmans n'étaient pas sur le plateau. Les théoriciens modernistes anglais ayant intellectuellement soutenu la campagne des soldats de Lord Ghagha n'étaient pas là et les autres, ceux qui ont "révolutionné" sans se revendiquer d'aucun courant, l'immense majorité, ceux qu'on appelle ici la société civile, ceux qui fabriquent des banderoles avec des mouchoirs, ceux qui tirent avec des baguettes de pain, ceux qui enregistrent avec leur nokia xxx1 le grondement de la foule, les débats de salon, les cris de cuisine, les brouhahas des enceintes académiques, les holas de facebook twitter et autre web 2.0 depuis 2010, ceux qui sans revendiquer ni identité politique, ni religieuse, tout juste humaine, ont brandi leurs individualités à bout de doigts l'hiver dernier n'étaient pas sur ce plateau non plus. Qu'ils soient homme, femme, voilée ou en mini-jupe, ouvrier ou médecin, laïc ou imam, modernistes ou conservateurs, ils ont tous fait ce qui n'était pas pensable. Ils ont réussi à le penser, dans leur coin, collectivement, doucement ou en hurlant. Ce sont eux qui pensent, et oui, ils pensent, qu'ils étudient ou enseignent dans les meilleures universités du monde ou qu'ils crèvent la faim dans des oasis polluées et agonisantes, qu'ils soignent des chevaux ou des bourgeoises, qu'ils dressent des monuments ou des chiens errants, qu'ils élèvent des enfants ou des poules, qu'ils boivent des Celtia ou de l'eau des égôuts, ils ont pensé. Alors s'il s'agissait de penser, comme on pourrait se l'imaginer dans le cadre d'une telle émission, collégialement, entre experts, citoyens et journalistes, les nouvelles dynamiques secouant le monde arabe, pourquoi n'a-t-on pas invité ceux qui pensent, et qui surtout ce sont organisés depuis janvier pour le faire, plutôt que de donner la parole à ceux qui ne pensent pas mais défendent... des idées et des visions qui ont été ratatinées par l'air du temps tatounasien?

Les livres que j'aimerais avoir le temps de ne pas aimer...

Je vous propose de jouer au jeu suivant; vous choisissez dans cette liste un livre que je n'aurai pas le temps de lire et vous m'en faites une critique, soit parce que vous l'avez déjà lu, soit après l'avoir lu sur mon conseil. Ensuite on publie votre critique ici et la culture truc de snob entre tous devient soudainement un acte militant de solidarité. Pour ma part je mettrai à jour la liste régulièrement et je ferai un point sur les lectures que je parviendrai à faire.

En première position, le dernier inscrit des livres que je n'aurai pas le temps de ne pas aimer, tous sujets et genre confondus:

Syngué Sabour, Atiq Rahimi
La douleur de Manfred, Robert McLiam Wilson
Autoportrait de l'auteur en coureur de fond, Haruki Murakami
Elégie pour un américain, Siri Hustevedt
Jeux croisés, Marie Sizun
Le dernier mort de Mitterand, Raphaëlle Baqué
De l'eau pour les éléphants, Sara Gruen
Faire l'amour, Jean-philippe Toussaint
Stories, edited by Neil Gainman & Al Sarrantino
Vos jours sont comptés, Miklos Banffy
Serious things, Gregory Norminton
Kornwolf, Tristan Eglof
Gonzo Highway, Hunter S. Thompson
Quatre soeurs, Junichiro Tanizaki
Femmes de dictateurs, Diane Ducret
La terre des mensonges, Anne B. Ragde
Un beau jour de printemps, Yiyun Li
Lettre morte, Linda Lê
Le cuisinier, Martin Suter
Le chagrin, Lionel Duroy
Le soleil des Scorta, Laurent Gaudé
Contre la barbarie, Klaus Mann
Comment le peuple juif fut inventé, Shlomo Sand
Eradiquer la misère: Démocratie, mondialisation et droits de l'homme, Coordonné par Xavier godinot
L'histoire d'un mariage, Andrew Sean Greer
Le meilleur reste à venir, Sefi Atta
Nouveaux moments clés de l'histoire de la bande dessinée, François Ayroles
Le Tour du monde en bande dessinée, Delcourt
Le club des policiers yiddish, Michael Chabon
Le corps de Liane, Cypora Petitjean-Cert
L'oeil du tigre, Aravind Adiga
Les aventures de l'incomparable, Nasr Eddin Hodja
Ces noirs qui font la France, Benoît Hopquin
Nouvel an, Stig Larsson
Quelque chose à te dire, Hanif Kureishi
When all is said and done, Robert Hill
Salmon fishing in the Yemen, Paul Torday
La fille sans qualité, Juli Zen
La place du diamant, Merce Rodoreda
Tribulations d'un précaire, Ian Levison
La femme du monstre, Jacques Expert
Chicago, Alaa el Aswany
Nous étions les Mulvaney, Carol Oates
Fenêtres sur un nouvel âge, Georges Balandier
Seule Venise, Claudie Gallay
La promesse de l'aube, Romain Gary,
Le jour ou le temps s'est arrêté, Göran Sahlberg
On the road again, Paula Fox
Egypt farm, Rachel Cusk
Une chienne dans un jeu de quilles, Posy Simmonds
Paroles de femmes, Annie Leclerc
Saluto a la strega, Nancy Huston
Théorie de l'organisation industrielle, Jean Tirole
Au nom du 11 septembre... les démocraties à l'épreuve de l'anti-terrorisme, Thomas Deltombe
French Theory, François Cusset
Queer Critics, François Cusset
De quoi Sarkozy est-il le nom? Alain Badiou
Point de côté, Josyane Savigneau
Le premier principe, le second principe, Serge Bramly
Pour vous, Dominique Mainard
La vérité sur les cosmétiques, Rita Stiens
Coca-cola, L'enquête interdite
Votre enfant et la discipline, T. Brazelton et J. Sparrow
L'oratorio de Noël, Göran Tunström
La cause des enfants, Françoise Dolto
La consommation responsable, Marie-France Corre
A secret country, John Pilger
Petit traité de manipulation à l'usage des honnêtes gens, R.V. Joule, J-L Beauvois
Le Pays, Marie Darrieussecq
Tout se joue avant 6 ans, Fitzhugh Dodson
L'immeuble Yacoubian, Allaa el Aswany
The wood, Harlan Coben

Mises à jour: 5 juillet 2008, 7 décembre 2008, 23 mars 2009, 23 otobre 2011

Parle-moi d'amour (A&R Crumb)


Plein de souvenirs, une identification un peu crasse et beaucoup de rires à la lecture de ce journal d'un couple. Y'a des choses qui ne changent pas, quoiqu'on en dise.

mardi 1 novembre 2011

Abracadabra le Conseil Fédéral


C'est quoi cette formule magique dont j'entends parler depuis vingt ans (que je vote) sans savoir exactement d'où ça vient tout en ressentant au fond de mes tripes que c'est juste, que c'est bon, que c'est rassurant, que c'est confortable, que c'est bien (sic), bref, que c'est suisse?

Une règle non-dite sur la composition quadripartite du gouvernement Suisse. Tacitement les principaux partis politiques du pays constituent le gouvernement selon leurs alliances, leurs accords et au mieux leur volonté de consensus, au pire leurs compromissions, leurs ambitions, leurs silences et leur flou(s), évidemment dans l'idée de représenter au mieux l'électorat suisse, dans une idée de système de concordance.

La légitimité et la nécessité de ces négociations inter-partis pourrait déjà dater de 1848 au moment où des tendances parfois très opposées ont commencé à secouer le Conseil Fédéral. A l'époque l'anticléricalisme et l'antijésuitisme sont de forts dénominateurs communs entre les différentes tendances mais cela n'empêche pas qu'en 1891, pour la première fois un non-radical, le lucernois Josef Zemp, premier démocrate-chrétien, entre au Conseil Fédéral.

C'est à travers plusieurs claques électorales que les radicaux font passer de la théorie à une réalité officieuse la fameuse formule magique. Tout en s'alliant aux partis bourgeois pour gouverner contre le socialisme, ils réussissent le paradoxe de donner naissance à l'idée de la nécessité d'une stratégie consistant à intégrer ces mêmes socialistes pour être surs de les maîtriser, idée en gestation depuis les années 20 et s'imposant petit à petit.

En 1919 un deuxième conseiller fédéral catholique conservateur entre au CF, le fribourgeois Jean-Marie Musy. Les radicaux sont donc cinq conseillers fédéraux sur sept qui constituent le Conseil Fédéral: En 1929 l'élection du bernois Rudolf Minger représente les tendances de droite populaire qui travaillent l'électorat suisse depuis une dizaine d'années. Avec lui c'est l'entrée au Conseil Fédéral de l'ancêtre de l'UDC, le parti agrarien. Au même moment, le parti socialiste multiplie par deux le nombre de ses mandats au parlement (l'Assemblée Fédérale) et zou, exit l'hégémonie radicale ou presque... Se forme alors la première mouture de la formule magique en une alliance entre les radicaux, les catholiques et les conservateurs protestants, tous unis contre l'internationale... socialiste. 4 radicaux, 2 conservateurs catholiques, 1 agrarien.

En 1943 les socialistes ayant montré patte blanche sur les points les plus importants aux yeux des conservateurs (renoncer à la révolution, défendre la nation), le parlement fédéral est bien obligé d'élire un conseiller fédéral socialiste, le bernois Ernst Nobs. En 1951 il est remplacé par Max Weber qui démissionne en 1953 suite à sa défaite électorale sur le projet de réforme fiscale.

Les socialistes quittent le gouvernement et posent une condition pour y revenir: deux sièges. Ils s'allient aux catholiques conservateurs pour permettre à ceux-ci l'obtention d'un troisième siège en 1954. Siège que les PDC promettent de leur rendre dès que possible. En 1959, un renouvellement intégral du gouvernement s'impose. Quatre conseillers fédéraux partent et les trois restants (radicaux et agrarien) acceptent une réélection. 2 radicaux, 2 socialistes, 2 conservateurs catholiques et 1 agrarien. Le travail d'intégration des ennemis politiques initié par les radicaux est finalisé par les catholiques conservateurs et la formule magique telle qu'on la connait aujourd'hui est née.

A différents moments de son histoire (1983, exit un socialiste, 2003, exit un PDC, entrée d'un deuxième UDC, Blocher etc.) cette formule magique est secouée et on en vient à se dire que ses aspects officieux, non-dits et surtout non-écrits rendent certes plus hallucinant encore l'application de ce consensus helvète mais sont bien dangereux au regard de la réalité politique. Cette formule ne peut en effet tenir que si elle continue, ainsi que ce fut le cas dès qu'elle germa, à représenter l'électorat suisse, quoiqu'il en coûte en terme de régression et/ou refus de progrès social ou de réalisme de celui-ci.

L'article 177 garantissant le respect de la collégialité, écrit noir sur blanc lui, a permis à ce consensus de tenir la route toutes ces années, principalement car les conseillers fédéraux, aussitôt élus, ont appliqué jusqu'à la désolidarisation la non-représentation de leur formation politique.Les conseillers fédéraux deviennent dès qu'ils sont élus des politiciens méta-idéologies et intègrent dans leur pratique politique le sens même de cette formule magique en ne travaillant que par et pour le consensus, encore lui.

C'est grâce à cette culture "article 177" que Blocher a été "viré" en 2007 via manoeuvres peut-être contestables, clairement contestées, mais OH combien aimables, par les membres de l'Assemblée Fédérale. Malheureusement ce renvoi surtout symbolique a ouvert la porte à un comportement voyou de l'UDC qui du jour au lendemain a décidé que contrairement à ce qui est inscrit dans la constitution, ce sont les groupes parlementaires et non le parlement (l'Assemblée Fédérale) qui désigne les candidats au Conseil Fédéral. Ce quasi putsch politique, fortement critiqué par tous les partis, y compris par certaines tendances de l'UDC, a lui aussi mis en danger l'application de la fameuse formule magique.

Bref, le consensus helvétique peut à la fois sembler fort et fragile. Fort car il parvient malgré tout à refléter l'électorat sans trop céder aux extrêmes auxquels celui-ci cède parfois, fragile car il est à la merci d'une trop grosse secousse parlementaire... ou tout simplement à la malveillance de dirigeants avides de pouvoir.

Voir "conseil fédéral formule magique", Wikipédia
Largement inspiré de "Conseil Fédéral, plus qu'une arithmétique béate", in "L'Hebdo", 18 décembre 2008



vendredi 14 octobre 2011

Un beau jour... une belle fille nous parle

Elle s'appelle Clémentine, et elle est étonnante, innovante, de saison et ce n'est pas la création de Trabut. C'est Clémentine Autain qui publie aux éditions Indigène, "Un beau jour... combattre le viol". Avec des mots simples, des sentiments qui s'inscrivent affreusement dans le vrai, elle tend la main et surtout les neurones à l'autre moitié du genre humain. Et vice-versa.
Faîtes passer, c'est important.

lundi 1 août 2011